L’art capture des périodes de l’histoire. A notre siècle, ère du numérique, la créativité participe encore au développement artistique et les nouveaux outils permettent de toujours plus exploiter les combinaisons infinies. Avec l’application Pixel Art, le jeune ordinateur fait concurrence, un artiste graphique monte et retouche vos oeuvres sur l’ordinateur, Photoshop est devenu l’outil préféré des photographes, les couleurs peuvent se modifier à coup de pourcentages, l’imprimante 3D maintenant imprime à peu près tout ce que nous désirons,… Mais tout cela n’a pas toujours été le cas. Là où ce développement est né, ce qu’était un pinceau avant, comment la peinture a commencé et comment se sont créées les couleurs… tous ces éléments contribuent au développement et à la diversification des styles artistiques présents aujourd’hui.
Les débuts de l’art
Les premières peintures datent du XXXVe millénaire avant notre ère et ont été retrouvées dans des grottes du Sud-Ouest de l’Europe et du Nord de l’Afrique. Les dessins de grotte et sur la pierre étaient d’important moyen de transmission des histoires et d’artéfacts. Ces peintures étaient également une expression créative et un médium entre la réalité et le surnaturel. Tandis que les premières images nécessitaient un objet pointu pour graver, les grottes plus récentes contenaient des images en couleur. Cela nous mène alors à nous interroger sur l’origine de la couleur.
La couleur
L’art est créatif, en témoignent les auteurs des dessins de grotte d’antan. Les matériaux communément utilisés étaient le charbon, mais aussi les oxydes de fer et d’autres roches variées, minerais, résines végétales, jus et même le sang. Ces matériaux premiers étaient dilués dans de la graisse, de l’eau ou de la salive puis appliqués sur la roche. Mais comment ?
Matériel
Même dans les caves, différents médiums servaient pour créer des couleurs. On utilisait souvent la main en motif mais aussi pour dessiner des lignes et bords nets. Les premiers pinceaux étaient faits de brindilles, d’os et de cheveux. Jusqu’au XVIIIe siècle il était d’usage de fabriquer ses propres pinceaux. Les Egyptiens se servaient des papyrus, les moines du Moyen-Âge amélioraient leur matériel avec des poils d’animaux. En Allemagne en 1764, un commerce de pinceaux s’est ouvert pour la première fois. Les pinceaux sont aujourd’hui très utilisés pour la peinture sur toiles. Mais comment est-on passé de la peinture sur roche à la peinture sur toile ?
La transition de la peinture de grotte à la sculpture et à la peinture en perspective
En résumé : après la peinture de grotte, les pictogrammes égyptiens forment la deuxième grande période de l’histoire de l’art, suivie par les Romains et les Grecs. Ces derniers ont énormément contribué au développement de la sculpture, qui demeure presque intouchable même aujourd’hui. Au Moyen- Âge, les fresques et peintures murales se développent autant que les couleurs se diversifient et, jusqu’à l’ère moderne, des détails aussi triviaux que les rides pouvaient être montrés. On considère que le point de fuite naît à la Renaissance, le dessin en perspective devient de plus en plus précis, la palette de couleurs s’élargit. Et tout cela est mis sur toile, technique la plus utilisée aujourd’hui !
De l’art sur écran
Un tissu de lin, coton ou de chanvre sur chassis, est le support utilisé dans presque tous les studios : la toile !
La légèreté de la toile la rend particulièrement appropriée aux peinture à l’huile et acrylique. Généralement montée sur un chevalet, les artistes y dessinent comme il leur plaît.
Singulart sur toile
Nos artistes ont également rempli toile sur toile de couleurs et narrations. La chance (ou le destin) a permi à Mathieu Weemaels,Bernard Marie Colletet David Daoud de s’approprier les outils de peinture.
Mathieu Weemaels
Le véritable thème de la peinture de Mathieu Weemaels est de regarder les choses simples au soupçon nostalgique sous la lumière belge.
Bleu et rose© Mathieu Weemaels, Singulart Artist
Bernard Marie Collet
Ancien étudiant des Beaux-Arts de Paris, Bernard Marie Collet est inspirée par les grands maîtres de la peinture classique comme moderne, de même que la nature et l’histoire.
Tropiques, bleu entre les palmes© Bernard Marie Collet, Singulart Artist
David Daoud
Pour David Daoud les peintures appartiennent à ceux qui les regardent. Ce sont les yeux et le regard des spectateurs qui leur donnent vie. Dans le même temps, les spectateurs sont plongés dans la narration de l’oeuvre.