Qu’appréciez-vous particulièrement dans votre travail ?
Le côté obsessif, mais qui évolue malgré tout au fil des ans. La violence qui s’exprime, grâce entre autres au côté « primitif » de la gravure sur bois.
Jettatura © MANUEL MÜLLER
Pouvez-vous nous en dire un peu sur « verdure » ?
Par analogie avec ma forêt de sculptures, mes personnages sont au milieu du bois, à demi cachés par la végétation galopante.
J’ai d’ailleurs fait un livre avec l’écrivain Jacques Chessex, qu’il a intitulé « une nuit dans la forêt ». Editions notari, 2009 je crois.
verdure © MANUEL MÜLLER
Lorsque vous travaillez sur un nouveau projet, par quoi commencez-vous ?
Par des croquis vite faits, pour préciser l’idée. Ou, souvent, directement dans la matière, par un détail, position de main, forme particulière d’une tête. En général le reste de l’oeuvre suit naturellement.
autoportrait angoissé © MANUEL MÜLLER
Que pensez-vous de la relation entre l’art et le numérique ?
Le numérique représenterait pour moi un intérêt commercial, mais jusqu’à présent ce n’est pas convaincant!
Sinon, comme moyen d’expression c’est zéro pour moi, je reste un manuel.
Rétrospectivement, que pensez-vous de vos oeuvres de jeunesse ?
Dans mes travaux de jeunesse, qui étaient abstraits, je trouve les embryons de mes thèmes, qui n’ont finalement pas beaucoup changé. J’aime aussi en eux une certaine brutalité due à la maladresse de celui qui ne maîtrise pas encore parfaitement son métier.
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