Plongez-vous dans l’univers de travail d’Alain Pontecorvo, peintre français exposé en France, en Europe et Outre-Atlantique. Ses œuvres figurent notamment parmi les collections publiques des prestigieux Musée d’Art Moderne de la ville de Paris et du Musée d’Art Moderne de la Ville de New-York (MoMA).
Bonjour Alain ! Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?
Regardez avec un œil neuf ce que j’ai fait la veille.
Qu’est-ce qui vous inspire à créer chaque jour ?
L’obsession de progresser et de m’améliorer. Regarder où tout le monde a regardé et y voir ce que personne n’a vu.
Quel fut votre premier contact avec l’art?
J’ai fait mon premier dessin à l’âge de 3 ans, et après je n’ai pas arrêté. Depuis l’âge de 8 ans mes parents m’ont emmené dans les musées et m’ont offrit des livres sur les peintres, les sculpteurs, plus tard sur la littérature et les poètes.
À quoi ressemble votre espace de travail ?
Treizième étage donnant vue sur le square Max Hymans et dominant Paris jusqu’au 18ème arrondissement. Dans l’atelier un certain bordel organisé; j’aime mon matériel et j’en prend soin.
Avez-vous des rituels au studio ?
Le silence. La réflexion. La concentration. Aucune musique. Une sieste d’une demi-heure.
Décrivez le cœur de votre technique ou style.
Delacroix a dit: <<Commencez avec un balai, finir avec une aiguille.>> J’essaye de suivre son conseil. Parfois le balai suffit.
Quand savez-vous ou décidez-vous qu’une oeuvre est terminée?
Quand j’estime qu’il n’y a rien d’autre à rajouter ou à retirer.
Qu’aimez-vous faire pour vous relaxer après une journée de travail?
Lire, ou faire une sieste, ou les deux. J’aime lire les grands philosophes: Nietzsche et Spinoza. L’astrophysique m’intéresse beaucoup aussi, les grandes découvertes de tout ce qui concerne l’univers.
Quelle est votre oeuvre d’art préférée ?
Las Meninas de Diego Velázquez. Goya – les peintures noires de la quinta del sordo.
Avant de se dire au revoir, pouvez-vous me dire ce que vous préférez dans le processus créatif ?
Ressentir que ça évolue comme je le souhaitais. Mais je ne suis jamais satisfait.