Artistes  •  Portraits inspirants

5 minutes avec Emily Starck

Emily Starck

Emily Starck a exposé son art en Russie ainsi que dans sa France natale. La peinture lui permet d’exprimer des émotions, des ressentis là où les mots ne sont plus pertinents. Quand ses oeuvres sont minimalistes, c’est parce qu’elle ressent le besoin de s’extérioriser sur toile en utilisant vitesse, force et intensité. Emily aime mixer les techniques : acrylique, fusain, graphite, craies grasses, encre de chine, … mais aussi les supports : papier, bois, toiles, chacun ayant un rendu spécifique, unique. Nous sommes heureux de vous présenter l’interview avec l’artiste française Emily Starck.

Quand avez-vous choisi de devenir artiste ?

Après avoir visité ma première exposition, cela m’a fait rêver : les échanges autour de l’art, le partage d’une passion… Depuis je vis et rêve d’art.

Emily Strack, Allégresse (2021)
Allégresse (2021), Emily Starck

Pouvez-vous nous parler de vos influences artistiques et des autres artistes qui vous inspirent ?

Mes influences varient au fil de mon évolution artistique. Mes débuts ont été inspirés par mes visites dans des musées tels que le Prado en Espagne ou le musée d’Orsay à Paris. Je me laisse facilement happer également dans les librairies au rayon des arts. À la maison, je me plonge régulièrement dans les livres qui ont rejoint ma bibliothèque, sur l’art moderne, l’art abstrait ou sur des artistes en particulier comme Egon Schiele et Georges Condo. J’aime également aller chercher l’inspiration dans les œuvres d’autres artistes en galerie ou en exposition pour voir les matières, les couleurs et les mouvements.
Aujourd’hui ce sont des artistes expressionnistes qui m’inspirent tels Franz Kline, Willem de Kooning et Joan Mitchell. Sur SINGULART, j’aime parcourir les collections, j’y fais de belles découvertes. Finalement, nous avons à notre disposition des sources d’inspirations inépuisables.

Emily Starck

Préférez vous travailler seul ou en collaboration avec d’autres artistes ?

J’ai expérimenté le travail à plusieurs mains en simultané sur une même œuvre, ce fût fort appréciable et enrichissant, le résultat était inattendu, la méthode de travail différente. Il a été plus spontané et intuitif. Si j’aime généralement travailler seule, le travail collaboratif est source d’émulation, on sort de sa zone de confort et il en ressort des choses nouvelles. Lorsque je travaille seule, je préfère ne pas être dérangée, mais rester isolée dans ma bulle.

Emily Starck, Spring mood (2021)
Spring mood (2021), Emily Starck

Pouvez-vous nous parler d’un projet sur lequel vous travaillez actuellement ?

En ce moment, je travaille sur les compositions. Jusqu’alors je peignais sans ligne directrice, sans composition clairement établie ou réfléchie. C’est le travail de Franz Klinz que j’apprécie beaucoup que j’ai voulu intégrer dans mes œuvres colorées.

Que feriez-vous dans la vie si vous n’étiez pas devenue artiste ?

C’est une question difficile car j’aime beaucoup de choses, je suis curieuse de nature. La musique, la danse, la photographie, je suis une touche à tout.

Emily Starck, The wrong direction (2021)
The wrong direction (2021), Emily Starck

Y a-t-il d’autres artistes présentés sur SINGULART dont le travail vous plaît ?

Oui, il y en a même beaucoup, ce qui me satisfait d’autant plus d’être présente parmi eux. Nous avons d’ailleurs formé un petit groupe d’artistes avec qui nous échangeons quotidiennement sur nos expériences, nos astuces, nos doutes, nos réussites, c’est très appréciable surtout en cette période où les liens sociaux sont quelque peu coupés.

Au-delà de mes frontières, voici des artistes sur SINGULART dont j’apprécie le travail : Fred Smilde, Gary Komarin et Radek Smach.

Emily Starck, Odyssée (2021)
Odyssée (2021), Emily Starck

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes artistes qui débutent ?

Rester authentique, ne pas se poser de questions et vraiment peindre ce qu’ils ressentent. Il y a un public pour tout.
Je conseillerais également d’expérimenter le plus possible et de ne pas rester cantonné dans sa zone de confort. Il y a toujours du bon à retenir dans chaque travail même si le résultat final n’est pas celui espéré.

Merci beaucoup Emily. Parcourez son portfolio sur SINGULART ici.