Inspiré par la collection SINGULART les enfants dans l’art, cet article explore l’enfance de 4 artistes influents quand ils ont découvert leur talent unique.
Pablo Picasso
Tous les enfants sont des artistes. Le problème est de rester un artiste en grandissant.
Picasso est certainement resté un artiste jusqu’à l’âge de sa mort en 1973 à l’âge de 91 ans. Cependant sa fameuse citation suggère que son talent dans l’art à commencé dans son enfance. Ses premiers mots auraient été « piz, piz » (abréviation de « lápiz« , qui signifie crayon en espagnol). Dès l’âge de 7 ans, Picasso a reçu un enseignement artistique de son père, un artiste du nom de Ruiz Picasso.
Quand Picasso a 13 ans, Ruiz remarque que le jeune artiste a surpassé ses propres capacités et s’est promis de ne jamais peindre à nouveau. Ruiz a convaincu les responsables de l’académie de l’école des beaux-arts de Barcelone de permettre à Picasso de passer l’examen d’entrée de la classe avancée. Un processus qui prenait un mois à la plupart des étudiants a pris une semaine à Picasso et il a été admis à l’école. À 16 ans, Picasso est transféré dans l’école la plus prestigieuse du pays, l’Académie royale des beaux-arts de San Fernando à Madrid. Bien que Picasso n’aime pas l’enseignement formel et cesse rapidement de suivre les cours, il est évident que le jeune artiste est très doué. Connu surtout pour avoir cofondé le mouvement cubiste, il a commencé son éducation artistique en dessinant des œuvres naturalistes. Ci-dessous, l’œuvre The Holy Communion (1896) peinte par Picasso à l’âge de 15 ans.
Edward Hopper
Il a été récemment suggéré qu’Edward Hopper est l’artiste de l’ère du coronavirus. Né en 1882, ce peintre réaliste américain était surtout connu pour sa représentation de la figure solitaire, une image qui résonne dans un monde qui utilise la distanciation sociale pour combattre une pandémie mondiale. Hopper a commencé à faire preuve de flair artistique à l’âge de 5 ans et, en tant qu’enfant précoce, il a veillé à signer ses œuvres dès son plus jeune âge. L’image ci-dessus est un dessin de jeunesse trouvé au dos d’un bulletin scolaire daté du 23 octobre 1891. À l’âge de 9 ans, il est clair qu’Hopper avait déjà commencé à dessiner des personnages isolés et pensifs. Certains pensent que son expérience en tant que grand enfant, il atteignait 1,80 m à l’âge de 12 ans, a donné à Hopper un sentiment d’ostracisme et a contribué à la mentalité individualiste qui définit son œuvre.
Salvador Dali
Né en 1904 dans la ville espagnole de Figueres, Salvador Dalí s’est fortement inspiré des paysages catalans pour ses premières œuvres. Étant l’un des artistes surréaliste le plus célèbre et le plus admiré de l’histoire, il peut-être surprenant de constater que ses premières œuvres étaient principalement peintes dans un style impressionniste. Le jeune Dalí a fréquenté l’école municipale de dessin de Figueres à partir de 1916 et a réalisé sa première exposition publique au théâtre municipal de Figueres en 1918. Dalí découvre la peinture moderne lors de vacances d’été dans la famille de l’artiste Ramon Pichot. C’est Ramon Pichot qui convainc le père de Dalí d’envoyer son fils à l’Académie royale des beaux-arts de San Fernando à Madrid, ce qui lance la carrière du jeune artiste.
Angelika Kauffmann
Née en 1741, Angelika Kauffmann était une peintre néoclassique suisse qui, avec Mary Moser, était l’une des membres fondatrice de la Royal Academy de Londres en 1768. Mary Kauffmann s’est identifiée comme peintre historique, mais elle est sûrement plus connue comme portraitiste de renom. Elle était très respectée en tant qu’artiste et, au cours de sa carrière, elle a travaillé pour des mécènes dans toute l’Europe, y compris pour la Grande Catherine. Enfant, elle a rapidement été reconnue comme un prodige, car elle peignait avec une habileté bien supérieure à celle de son âge (voir son autoportrait enfant à l’âge de 12 ans ci-dessus). En plus d’être une artiste de talent, Mary était une soprano célèbre et parlait couramment l’allemand, l’italien, l’anglais et le français avant son adolescence. Il n’est pas étonnant qu’une personne aussi talentueuse se soit lancée dans une carrière très inhabituelle pour une femme au XVIIIe siècle, en s’imposant dans un mouvement composé presque exclusivement d’artistes masculins.
