Marie-Thérèse Tsalapatanis est une sculptrice française, ses œuvres sont présente en collections publiques et privées en France comme à l’étranger, elle a été récompensée par de nombreux prix et distinctions. Artiste pluridisciplinaire, elle réalise des sculptures en argiles, en bronze ou avec d’autres techniques ainsi que des œuvres graphiques. Ses œuvres suivent la tendance expressionniste figurative et explorent des thèmes humanistes liés au féminisme à l’enfance, aux mythologies et à l’animalité. Questionnant ainsi la place du vivant et de la pensée dans l’univers. Dans cette interview Marie-Thérèse nous en dit plus sur sa démarche artistique et ses sources d’inspiration.
Quand avez-vous choisi de devenir artiste ?
Choisit‐on réellement de devenir artiste ? Je dessine et peins depuis l’enfance et un peu après je suis passée à la sculpture tout en souhaitant devenir sculpteur, plasticienne et continuer à m’exprimer dans les arts visuels à plein temps, il s’agit davantage d’un cheminement de vie que d’un choix, peut-être plus un état naturel à cultiver.
Pouvez-vous nous parler de vos influences artistiques et des autres artistes qui vous inspirent ?
Dans l’enfance j’ai été touché par la perfection de l’art grec et égyptien, puis par l’expressionnisme chez Goya, Daumier, Egon Schiele, Soutine et sans oublier de citer aussi Cézanne, Picasso, Germaine Richier, Giacometti, Henry Moore, Chillida, Richard Serra, et tant d’autres.
Préférez-vous travailler seule ou en collaboration avec d’autres artistes ?
En principe et le plus souvent je travaille dans la solitude de mon atelier. Cependant j’ai pu constater que la présence d’autres personnes dans l’atelier qu’ils soient artiste ou non, peut aussi apporter quelque chose d’intéressant à ma création. Sans que ce soit obligatoirement lié à une collaboration artistique.
Pouvez-vous nous parler d’un projet sur lequel vous travaillez actuellement ?
Je viens terminer deux grandes sculptures que l’on m’a commandé. Sinon je prends le temps, en plus de travailler à mes sculptures, pour aiguiser ma pratique du dessin, et j’ai également des expositions thématiques et des expositions collectives prévues à la rentrée.
Que feriez-vous dans la vie si vous n’étiez pas devenue artiste ?
Peut-être de la recherche fondamentale, sur des sujets tels que l’astronomie ou l’archéologie. Creuser, chercher comprendre, c’est ce qui me motive et ça ne me parait pas si éloigné des arts plastiques.
Y a-t-il d’autres artistes présentés sur SINGULART dont le travail vous plaît ?
Il y en a énormément ! Mais pour un citer quelques uns : Wolfgang Eckert, Hans Jorgensen, Laure Simoneau, Bernard Metranve, Meyv Yvan Mercier, Nacèra Kainou, Neil Clifford, Sargis Babayan …
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes artistes qui débutent ?
Je ne sais pas vraiment, chacun doit suivre son propre parcours. Mais il est vrai qu’il y a une chose surement fondamentale qui est d’être authentique .
