Singulart est fier de présenter ses collectionneurs d’art, qui non seulement offrent une nouvelle maison à ses œuvres, mais qui soutiennent également les artistes et le marché de l’art. Cela donne de l’importance à notre mission au quotidien. Singulart a eu le plaisir de parler avec Monica Langfritz de sa passion pour la culture, ainsi que de sa tradition familiale qui est de collectionner des œuvres.
Après avoir hérité de la passion de sa mère pour l’art et pour la culture, Monica Langfritz a elle aussi décidé de la transmettre à ses deux filles. Depuis sa retraite, l’ancienne responsable informatique de l’ETH Zurich se consacre entièrement à la culture, au théâtre et au golf. Au cours d’une interview avec Singulart, elle décrit comment elle en est venue à collectionner des œuvres et pourquoi elle estime beaucoup les artistes suisses.
Pourquoi collectionnez-vous des œuvres ?
Dans ma famille, mes grands-parents étaient déjà de grands collectionneurs d’art. Après leur mort, nous avons hérité d’œuvres qui devaient rester en possession de notre famille. L’art évolue et reflète l’époque à laquelle il est collectionné. Mais revenons à votre question sur la raison. Je ne me suis pas encore posé cette question, mais je pense que c’est un besoin très important pour moi aujourd’hui.
Mes grands-parents sont morts dans les années 1980. C’était à l’époque où j’étais au Canada et où j’avais affaire aux artistes de ce continent. Malheureusement, la distribution de la succession s’est faite sans moi, mais à mon retour en Suisse, j’avais entre les mains un une collection d’œuvres fascinantes et très importantes. J’ai pu y trouver un bon nombre de gravures sur cuivre avec des motifs de chasse, tout comme de l’art japonais.
Quel style d’art vous intéresse, Mme Langfritz ?
Je mène une vie très active au sein de ma communauté et je connais bien les gens de ma région ainsi que de mon pays d’origine. Je connais les structures sociales, mais aussi les besoins et les craintes des différentes personnes. C’est pourquoi je « comprends » très bien le style des artistes suisses et c’est exactement ce qui m’attire.
Pouvez-vous nous parler de votre première œuvre d’art ?
L’une des premières œuvres que j’ai acquises est celle du clown suisse Dimitri. J’ai vu le clown Dimitri pour la première fois quand j’avais huit ans. Il était le seul dans le public à me serrer la main, un événement qui m’a marqué. Trois représentations et plusieurs années plus tard, j’ai reçu non seulement la dernière poignée de main, mais aussi une rose de sa part. Malheureusement, il est décédé peu de temps après.
Une autre histoire de signature, celle de l’artiste Marc Chagall. J’ai fait ma formation avec un médecin suisse et l’un de ses clients était lui-même artiste. Un jour, il est venu avec une gravure signée pour me remercier !
Quelques questions rapides pour conclure :
Si vous aviez tout l’argent du monde – quel artiste aimeriez-vous inclure dans votre collection ?
Quels sont les artistes que vous avez récemment découverts ?
Nadine Caplunik et sa fille Debby Caplunik
